


INVENDABLE N°4 – MIRAGE SUD. DANS LES COUCHES DE ZONE DE MARSEILLE
Nous arrivons toujours avec notre regard extérieur. Les journalistes ont beau mettre toute la bonne, volonté du monde, ils ne sont jamais à la place des gens dont ils racontent les histoires. Je me souviens d'un reportage à Marseille que j'avais trouvé excellent. Quelques jours plus tard, le hasard m'a menée dans la cité où il avait été enregistré. Une animatrice du centre social m'a dit alors : « On s'est fait avoir ! La journaliste nous avait assuré que son sujet n'était pas le trafic. En fait, elle ne parle que de ça. » Je ne mentionne même pas les journalistes haineux ou paresseux, qui enchainent les clichés sur la ville. Je parle de nous, nous qui voulons bien faire.
Tous les quatre mois, Invendable publie de longs récits sous une forme débridée, entre reportage et carnet de voyage.
Le quatrième numéro vous plonge dans les artères de Marseille, entre les mondes parallèles d'une ville éclatée.
Nous arrivons toujours avec notre regard extérieur. Les journalistes ont beau mettre toute la bonne, volonté du monde, ils ne sont jamais à la place des gens dont ils racontent les histoires. Je me souviens d'un reportage à Marseille que j'avais trouvé excellent. Quelques jours plus tard, le hasard m'a menée dans la cité où il avait été enregistré. Une animatrice du centre social m'a dit alors : « On s'est fait avoir ! La journaliste nous avait assuré que son sujet n'était pas le trafic. En fait, elle ne parle que de ça. » Je ne mentionne même pas les journalistes haineux ou paresseux, qui enchainent les clichés sur la ville. Je parle de nous, nous qui voulons bien faire.
Tous les quatre mois, Invendable publie de longs récits sous une forme débridée, entre reportage et carnet de voyage.
Le quatrième numéro vous plonge dans les artères de Marseille, entre les mondes parallèles d'une ville éclatée.